Vers la paix intérieure – Leçon 1 – Ce que je partage avec autrui, je me le partage aussi
Leçon 1
Ce que je partage avec autrui, je me le partage aussi.
Dès l’aube de notre conscience, les mots que nous émettons tissent la trame de notre existence. Chaque pensée, chaque énoncé, résonne en nous, vibrant au diapason de nos intentions les plus intimes. Nous sommes bien plus que nos corps ; nous sommes des êtres de conscience dont l’énergie émane et précède nos gestes, porteurs d’un message silencieux à l’univers et aux âmes qui nous côtoient.
Ce que nous offrons, bien au-delà des paroles, est l’essence même de notre être. L’énergie que nous déployons est notre vraie carte de visite, la première et plus authentique expression de notre moi profond. Prendre pleinement conscience de ce souffle vital, c’est reconnaître que nous avons le pouvoir de colorer notre monde des teintes de notre cœur.
La loi de l’amour nous révèle que donner et recevoir sont les deux facettes d’une même médaille, qu’en offrant généreusement, sans attendre de réciprocité, nous tissons un lien indéfectible avec l’essence même de la vie. Ce n’est pas dans la quête de récompenses ou de biens matériels que nous trouvons la plénitude, mais dans l’acte de partage sincère.
En effet, lorsque nous parlons de donner, il ne s’agit pas de biens matériels qui, par leur nature même, peuvent être source de sentiment de perte lorsqu’ils nous échappent. Au contraire, le don de l’amour, de la bienveillance, de l’écoute active et de la présence sont des offrandes immatérielles, qui, en se multipliant, ne diminuent pas notre réserve mais la font abonder.
Aujourd’hui ce que j’offre à l’autre, je me l’offre à moi-même
Ainsi, chaque jour, engageons-nous à offrir ces cadeaux immatériels, conscients qu’en enrichissant la vie d’autrui, nous enrichissons parallèlement la nôtre. Cultivons cette leçon quotidiennement, laissant la générosité et l’amour imprégner nos actes, jusqu’à ce que ce geste de donner devienne une seconde nature. Que ce processus s’étende sur une semaine ou se prolonge sur des mois, la durée importe peu. Ce qui compte, c’est l’authenticité du don et la transformation intérieure qui en découle, à mesure que nous répétons et intégrons pleinement cette pratique.
Pierre de Garam